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autricheenvelo
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Montée au glacier de solden

Montée au glacier de solden

Montée au glacier de solden
Montée au glacier de solden
Montée au glacier de solden
Montée au glacier de solden

Aujourd'hui, petite journée :32 kms parcourus mais quelques 1500 m de dénivelé pour rejoindre le pied du glacier de solden. 

Une journée maussade s'annonce. Il a plu toute la nuit. Et le temps est bien couvert. Ça sent le brouillard au dessus. On fait un point météo au camping: nuageux mais pas de pluie, par contre le beau temps revient demain. Après discussion, on décide de monter au glacier en bus demain et moi, je vais le faire en vélo cet aprem.. 

Me voilà parti donc en début d'après midi. La météo alterne entre nuage, éclaircies et pluie fine. Je prévois du chaud pour la descente et j'attaque la montée. Et quelle bosse ! 15.5 kms jusqu'en haut, après le tunnel, 1450 m de dénivelé, sachant que les 500 dernier mètres descendent. 

Après 300 m d'échauffement, on entre dans le vif du sujet, du 12 % et cela ça être comme ça, entre 10 et 16 %, jusqu'au péage situé après 6 kms d'ascension. Petit répit de 300 m et c'est reparti pour 5 kms avec les mêmes pentes, entre 10 et 14%. Mais là, la météo se gâte, la pluie fait son apparition et le vent rabat sur les yeux. Petit moment de découragement mais je vais aller au dessus. D'autant que, avantage du temps, il n'y a personne, j'ai la route pour moi tout seul. Je croise seulement 2 bus. Après 11 kms sans répit, la pente s'adoucit très légèrement, elle devient plus irrégulière et offre quelques moments de repos. J'arrive au pied de la piste du rettenbach, célèbre pour accueillir l' épreuve d'ouverture de la coupe du monde de ski alpin. Pour arroser çà, la pluie et le brouillard reviennent pour ne plus me quitter. Du coup, l'entrée dans le tunnel est bienvenue. Je suis au sec. Par contre, une grande ligne droite de 1,7 kms en montée, c'est interminable mais le haut de la bosse est au bout. Après, ça redescend pour aller au parking du teffenbach, autre pied de pistes alpines. 

1 h 22 d'ascension, je suis bien entamé. Il fait froid, il y a du vent, la descente s'annonce sportive. Et elle va l'être, entre le brouillard, la pluie battante, le froid m'envahit. J'ai un petit répit au milieu de la descente, mais le temps en bas est encore plus pourri qu'en haut. Retour content au camping, où je suis frigorifié et trempé : les joies du vélo. Mais, à cet instant là, je peux enfin profiter de ma performance et savourer le fait de l'avoir fait. Après Pinot sur le tour de Suisse, un autre FDJ a bravé le glacier de solden, même si j'ai dû mettre le double du temps de Thibault. Mais lui, n'avait pas traversé le tunnel.